Lombricompostage, gestion de déchets, écologie concrête sur la région lyonnaise

Ce dimanche, nous voilà partis avec le camarade Cyril pour tenir un stand EISENIA sur un salon dans l’ouest Lyonnais, histoire de “prêcher” la bonne parole et de discuter toute la journée avec le public réduction de déchets, baisses des pollutions urbaines, gestes éco-citoyens, etc.
Légèrement stupides comme on est, on n’avait pas vu venir le coup du “Run in Lyon“… Hé ben, 25000 coureurs dans la ville (ça fait un sacré bordel)  fait qu’on s’est retrouvés bloqués à faire des tours en centre-ville, impossible de sortir de Lyon, ou en tout cas, aucun flic ou organisateur capable de nous indiquer une porte de sortie. Deux heures pour sortir de ce merdier, mais bon à la rigueur pourquoi pas, ça me fait presque rigoler au final de savoir qu’une journée “ville sans voiture”, même si c’est pas le but initial, quand il s’agit d’un gros événement qui draine des sponsors et donne une “image” à la ville, on peut y arriver (d’ailleurs, je suppose qu’une partie des gens venues courir seront les premiers à râler lorsque la ville aura le courage d’organiser une vraie “journée sans voiture”)…
Bref, passons, ce n’est pas le sujet de ce post… Le sujet ? Ben c’est les kilos et les kilos de plastiques, fournis gracieusement par Evian aux coureurs, balancés le long de la route… Hallucinant !!!! On a fait le parcours inverse des coureurs, quand on nous a enfin laissé passer… Nan, mais sans déconner, c’est quoi cette bande de gros sales ? Vos parents vous ont pas appris qu’il fallait jeter les déchets à la poubelle ? Pas possible que les organisateurs prévoient des poubelles le long du parcours et que les coureurs gardent les bouteilles dans leurs mimines délicates jusqu’à la prochaine poubelle ? Pas possible de prévoir des choses réutilisables, avec des bénévoles qui remplissent au fur et à mesure, comme le font quasi tous les festivals maintenant ?

Alors, oui, soyons honnêtes, j’ai vu que derrière il y a des bénévoles qui en ramassent une grosse partie dans des poubelles de tri (le minimum syndical), mais bon j’aimerai bien savoir quel pourcentage est passé à la trappe et va finir sa vie dans la Saône ? Quel est le coût de traitement de tous ces déchets pour le Grand Lyon ? Combien ça fait, en équivalent pétrole, tout ce plastique ?
J’ajoute enfin que l’année dernière, c’était pire : je suis passé à coté du Parc de la Tête d’or, énorme orage juste après la course, donc les “nettoyeurs” sont partis se mettre à l’abri et là, avec un pote, on a vu des “rivières” de bouteilles (c’était peut-être du gatorade ce coup-ci) filer directos dans les égouts…
Mais bon, au moins, y’en a quelques-uns qui ont pu  remplir leurs poumons d’air pur et de dioxines (les particules fines qu’on respire quand on crame du plastique)… Vive le sport !

 

Run in Lyon

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