Lombricompostage, gestion de déchets, écologie concrête sur la région lyonnaise

Linux et Populus : la théorie

Un projet partagé avec l’Atelier soudé, 4 objectifs

Réduire nos déchets électroniques

Un ordinateur, ça pollue : à cause de l’électricité nécessaire pour le faire fonctionner, à cause d’internet et de ses gros serveurs réfrigérés, de l’acheminement des usines chinoises jusqu’à la Fnac Bellecour. Et surtout, comme tout objet électronique, ça pollue lors de sa construction et de l’extraction des très nombreux minerais nécessaires à son fonctionnement. En France on estime qu’environ 3/4 de nos appareils électroniques finissent recyclés (pour trouver le quart restant il faut aller dans une décharge à ciel ouvert en Afrique/Asie). Ça nous fait quand même quelques millions de tonnes de recyclé chaque année ! C’est bien ! Enfin c’est pas mal…! Enfin,bon, c’est pas suffisant… Dans ce domaine le recyclage c’est pas ce qu’il y a de plus ambitieux. Si on veut vraiment réduire nos déchets électroniques la meilleure solution c’est de ne pas acheter, ou alors d’occasion, et pourquoi pas même du reconditionné !

Aussi, le premier réflexe à avoir c’est évidement de faire en sorte que son ordinateur dure le plus longtemps possible, pour ce faire il faut tout de même avoir les astuces pour :

Lutter contre l’obsolescence programmée

L’obsolescence programmée c’est toutes ces petites méthodes qu’utilisent les fabricants pour limiter la durée de vie de leurs produits. Dans ce domaine les constructeurs d’ordinateurs ne sont jamais à cours d’imagination. Pour le matériel informatique, l’obsolescence programmée c’est par exemple construire des ordinateurs de plus en plus compliqués à réparer qui nécessitent 34 tournevis différents et beaucoup de délicatesse si on ne veut pas tout casser. L’obsolescence programmée, elle passe aussi par la course aux mises à jour (souvent obligatoires) qui rendent nos logiciels et nos systèmes d’exploitation plus performants, certes, mais aussi plus gourmands en énergie. Ainsi l’ordinateur que j’ai acheté il y a 5 ans et qui tournait très bien commence à ralentir après les dizaines de mise à jour que j’ai eu à faire.

Heureusement pour pallier une partie du problème, une solution s’offre à nous :

Utiliser et promouvoir les logiciels libres

Contrairement aux logiciels propriétaires (Windows, Adobe, Spotify,…), les logiciels libres peuvent être étudiés, décortiqués, dupliqués et partagés par les utilisateurs. Ça garantit une transparence total et permet d’éviter les abus régulièrement commis par les grandes entreprises détenant des logiciels propriétaires (utilisations abusives des données utilisateurs, tarifs exorbitants,…). En alternative à Windows et Mac OS, il existe une multitude de systèmes d’exploitation libres de droit (Linux) qui conviennent pour tous les usages. Parmi ces système d’exploitation, beaucoup ont l’avantage d’être très légers et de pouvoir fonctionner correctement sur des ordinateurs devenus trop lents pour les dernières version de Windows. Lorqu’on reconditionne nos ordinateurs, on utilise majoritairement Linux Mint qui a aussi l’avantage d’être simple d’utilisation et adapté à des personnes débutantes en informatique.

Ainsi nous pouvons :

Lutter contre la fracture numérique

La fracture numérique, c’est le terme qui désigne les inégalités d’accès à l’informatique. Pour les personnes qui la subissent, cela s’explique généralement par un manque de compétences dans le domaine ou par l’impossibilité d’avoir accès à du matériel informatique. Cette «fracture» a notamment été très visible lors des différentes phases de confinement où beaucoup se sont retrouvées sur la touche. Nous agissons sur ce point en fournissant du matériel à des tarifs solidaires à des publics majoritairement précaires.